Vous avez dit communication d’influence ?
Nouveaux leaders d’opinion du digital, les influenceurs sont aujourd’hui capables d’affecter les comportements d’achat à travers l’animation d’un blog, d’un compte Twitter, Instagram ou encore Youtube…
Dans un paysage médiatique hétéroclite, et face au développement de nouvelles pratiques de consommation des contenus des médias, les influenceurs ont un véritable pouvoir de prescription auprès de leur communauté et sont de plus en plus perçus comme des leviers indispensables dans les stratégies de communication des marques ou collectives.
En France, la communication d’influence ne représente que 1% des dépenses en communication. Pourtant, contrairement à la publicité – vecteur frontal et sans nuance de messages destinés à la masse –, elle s’appuie sur des relais qui colportent l’information qui leur est confiée à l’aune de l’esprit critique que leur attribuent celles et ceux qui les suivent. Le choix des relais se faisant en fonction et de la teneur du message à propager et de la composition des followers ciblés (genre, tranche d’âge, actifs…).
Un influenceur est reconnu comme une personne de confiance, dont les messages diffusés, les prises de position exprimées, les partis-pris énoncés le font paraitre aux yeux de sa communauté fiable et légitime à émettre un avis, relayer un message. Les bloggeuses et bloggeurs, par exemple, jouissent d’une relation de confiance presque intime auprès de leur public. Ce rapport unique constitue un bénéfice très appréciable pour contourner la méfiance, voire la défiance, exprimée envers les marques et les médias.
Ce qui intéresse dans la capacité d’un influenceur à diffuser une information, c’est la parfaite objectivité qu’il aura acquise concernant le sujet traité. Aux deux bouts de la chaîne, pour celui qui émet un message comme pour son destinataire-cible, la crédibilité du passeur est en effet essentielle. Celui-ci est sensé partager l’information au nom de la valeur intrinsèque qu’elle représente pour lui, de l’intérêt qu’il lui porte et du sérieux dont il crédite en amont l’émetteur. Le reste est affaire de créativité : celle dont le passeur use la plupart du temps pour rendre son propos sincère et authentique en incluant une part personnelle de soi dans ce qu’il choisit de mettre en avant.
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